Les Herbes Folles respecte votre droit à la vie privée. Nous vous invitons à lire notre politique de confidentialité.
Ecce Agnus Dei
« Voici l’agneau de dieu ». Un titre emprunté au tableau d’Alexandre Cabanel « Saint Jean-Baptiste », exposé en 2006 au Pavillon du Musée Fabre de Montpellier. A l’origine créée pour l’espace d’exposition du tableau, cette pièce courte met en scène une danse géométrique, mathématique, tout en lignes, angles et contrepoint. La musique électro-acoustique, composée uniquement à partir de voix, scande inlassablement les mêmes mots latins et français ; les syllabes s’allongent, se tordent et parfois dégringolent, pour rebondir en étranges chapelets de doubles croches. Danse, costumes, sons, espace s’unissent dans l’affirmation d’une ambiance rythmique étrange, lancinante, obsessionnelle.
« Ecce. » « Agnus ? » « Dei dei. » « Dei » «( Ceci est à prohiber. )»
A la limite de l’absurde, cette première rencontre entre un compositeur et deux danseuses laisse perplexe : un ovni à la fois tordu et rangé, une bizarrerie plastique d’une surprenante austérité.